Sarkozy, les impôts et la Bourse
La grande affaire du jour, c'est évidemment Sarkozy en Chine. Notre omniprésident à l'assaut de l'eldorado chinois d'où , à coup sur, il reviendra tel un Roi Mage, les bras chargés de contrats fabuleux pour ses amis du CAC 40.
Et, Sarkozy, hein, on le connait , c'est pas lui qui va se dégonfler pour dire aux chinois ce qu'il pense de leur gestion particulière des Droits de l'Homme. Ah, zut, loupé... Rama Yade, en charge de ces questions et présente dans les bagages du nouveau Marco Polo a été priée de se taire, ne pas faire de vagues. On sait jamais, leurs hôtes pourraient mal interpréter ses propos et, bon, on parle gros sous, là, on va pas se fâcher pour des histoires de droitdelhommistes ou des petites choses qui n'intéressent que quelques gauchistes chevelus (oui, le gauchiste est forcément chevelu...)
Petite curiosité, la Reine Mère, Maman Sarkozy est elle aussi partie au pays des Mandarins ainsi que Rachida Dati. On se demande dans quel but dans les deux cas.
Peut être que Rachida se remémore les déclarations de Ségolène Royal sur la justice chinoise et se propose d'importer ces célèbres méthodes...
Autre info, passée inaperçue dans les médias, et repérée sur le blog de Sébastien Fontenelle (merci Val). Info d'ailleurs confirmée par Attac.
Le 16 novembre, en catimini, les députés ont adopté la suppression de l'impôt de Bourse.
Impôt de Bourse, c'est quoi çà ? tout simplement un vieil impôt sur les transactions boursières, les taxant à hauteur de 0.30% sur les opérations inférieures à 153 000 euros et à 0.15% au delà.
La réformite a encore frappée. Cet impôt, plus que centenaire, est révolu. Faut être moderne, coco, faut être moderne. Etre moderne en langage sarkosiste expliqué aux veaux , euh, électeurs, c'est ne pas taxer, surtout pas , le capital. De toute façon, les boursicoteurs savent contourner le fisc et ne s'en privent guère, alors , on est moderne, on s'adapte, on retire cet impôt.
Coût de l'opération, 260 millions d'euros. Pour rappel, il était urgent de réformer les régimes spéciaux de retraite, au nom de l'équité et en vue de réaliser une économie de 200 millions d'euros.
Bizarrement, cette info n'a suscité aucune réaction dans nos bons médias, trop occupés vraisemblablement à fustiger ces privélégiés de cheminot.
Etonnant, non ? pour paraphraser Desproges.
Et, Sarkozy, hein, on le connait , c'est pas lui qui va se dégonfler pour dire aux chinois ce qu'il pense de leur gestion particulière des Droits de l'Homme. Ah, zut, loupé... Rama Yade, en charge de ces questions et présente dans les bagages du nouveau Marco Polo a été priée de se taire, ne pas faire de vagues. On sait jamais, leurs hôtes pourraient mal interpréter ses propos et, bon, on parle gros sous, là, on va pas se fâcher pour des histoires de droitdelhommistes ou des petites choses qui n'intéressent que quelques gauchistes chevelus (oui, le gauchiste est forcément chevelu...)
Petite curiosité, la Reine Mère, Maman Sarkozy est elle aussi partie au pays des Mandarins ainsi que Rachida Dati. On se demande dans quel but dans les deux cas.
Peut être que Rachida se remémore les déclarations de Ségolène Royal sur la justice chinoise et se propose d'importer ces célèbres méthodes...
Autre info, passée inaperçue dans les médias, et repérée sur le blog de Sébastien Fontenelle (merci Val). Info d'ailleurs confirmée par Attac.
Le 16 novembre, en catimini, les députés ont adopté la suppression de l'impôt de Bourse.
Impôt de Bourse, c'est quoi çà ? tout simplement un vieil impôt sur les transactions boursières, les taxant à hauteur de 0.30% sur les opérations inférieures à 153 000 euros et à 0.15% au delà.
La réformite a encore frappée. Cet impôt, plus que centenaire, est révolu. Faut être moderne, coco, faut être moderne. Etre moderne en langage sarkosiste expliqué aux veaux , euh, électeurs, c'est ne pas taxer, surtout pas , le capital. De toute façon, les boursicoteurs savent contourner le fisc et ne s'en privent guère, alors , on est moderne, on s'adapte, on retire cet impôt.
Coût de l'opération, 260 millions d'euros. Pour rappel, il était urgent de réformer les régimes spéciaux de retraite, au nom de l'équité et en vue de réaliser une économie de 200 millions d'euros.
Bizarrement, cette info n'a suscité aucune réaction dans nos bons médias, trop occupés vraisemblablement à fustiger ces privélégiés de cheminot.
Etonnant, non ? pour paraphraser Desproges.