Empathie totale entre gouvernement et journalistes
On sait tous plus ou moins que beaucoup de médias télévisuels sont relativement cléments envers le gouvernement actuel. Convictions personnelles, choix imposés par les diverses directions, volonté (qui a existé de tous temps) de plaire au pouvoir, faites votre choix.
Il n'empêche que l'on entend parfois des commentaires totalement surréalistes.
En disant (écrivant) cela, je pense au journal d'I Télé hier. Un édito ou les journalistes étaient en empathie totale avec le gouvernement. Cela se traduisait par une phrase de ce genre: "bonne nouvelle, il n'y aura pas de remaniement. Mauvaise nouvelle, les ministres seront jugés à leur résultat".
Bon, peut être que je cherche la petite bête mais, en entendant cela, on a vraiment l'impression qu'il n'y a aucune distance entre les commentaires et les pensées des ministres. Totale symbiose, que j'espère involontaire.
Ces annonces gouvernementales, pour le téléspectateur lambda ne sont, ni une bonne, ni une mauvaise nouvelle, elles ne concernent guère que les ministres qui, eux, ont une raison personnelle d'apprécier ou pas ces décisions de Sarkozy et Fillon.
Pour les vouzémoi, c'est tout au plus une nouvelle, rien d'autre. Alors, espérons qu'il s'agit juste d'une maladresse, un retour de réveillon difficile. Entendre des journalistes compatir, et nous demander d'en faire autant, sur le sort de nos gouvernants, euh, niveau indépendance, il y a mieux.
Et, pendant ce temps, l'info officielle continue à se dévider dans nos cortex cocacolaïsés, surtout ronronner tranquille, noyer les esprits dans un flot de com sirupeux, les engloutir dans une info peopolesque dont tout le monde devrait se foutre. Jouer de l'Unité de Bruit Médiatique, envoyer Carla Bruni au front, Morano dans des camps de réfugiés, ou l'on disperse les enfants au fouet pour la photo (merci Racaille), écouter Vauquierz nous parler de ses années lycée et lancer cette bombinette sans intéret qu'est la notation de nos ministres.
Pendant ce temps, on ne se préoccupe pas des déclarations de Sarkozy sur les chômeurs ou des attaques en règles contre la laicité, relayés jusque dans les couloirs de l'Onu.
Dormez, braves gens...Sauf qu'il n'est pas si sur que tout le monde dorme
Il n'empêche que l'on entend parfois des commentaires totalement surréalistes.
En disant (écrivant) cela, je pense au journal d'I Télé hier. Un édito ou les journalistes étaient en empathie totale avec le gouvernement. Cela se traduisait par une phrase de ce genre: "bonne nouvelle, il n'y aura pas de remaniement. Mauvaise nouvelle, les ministres seront jugés à leur résultat".
Bon, peut être que je cherche la petite bête mais, en entendant cela, on a vraiment l'impression qu'il n'y a aucune distance entre les commentaires et les pensées des ministres. Totale symbiose, que j'espère involontaire.
Ces annonces gouvernementales, pour le téléspectateur lambda ne sont, ni une bonne, ni une mauvaise nouvelle, elles ne concernent guère que les ministres qui, eux, ont une raison personnelle d'apprécier ou pas ces décisions de Sarkozy et Fillon.
Pour les vouzémoi, c'est tout au plus une nouvelle, rien d'autre. Alors, espérons qu'il s'agit juste d'une maladresse, un retour de réveillon difficile. Entendre des journalistes compatir, et nous demander d'en faire autant, sur le sort de nos gouvernants, euh, niveau indépendance, il y a mieux.
Et, pendant ce temps, l'info officielle continue à se dévider dans nos cortex cocacolaïsés, surtout ronronner tranquille, noyer les esprits dans un flot de com sirupeux, les engloutir dans une info peopolesque dont tout le monde devrait se foutre. Jouer de l'Unité de Bruit Médiatique, envoyer Carla Bruni au front, Morano dans des camps de réfugiés, ou l'on disperse les enfants au fouet pour la photo (merci Racaille), écouter Vauquierz nous parler de ses années lycée et lancer cette bombinette sans intéret qu'est la notation de nos ministres.
Pendant ce temps, on ne se préoccupe pas des déclarations de Sarkozy sur les chômeurs ou des attaques en règles contre la laicité, relayés jusque dans les couloirs de l'Onu.
Dormez, braves gens...Sauf qu'il n'est pas si sur que tout le monde dorme