Royal, premier secrétaire, bonne ou mauvaise idée ?
Question qui fâche tant elle semble déclencher des polémiques (voir les empoignades à ce sujet chez NicolasJ.).
Pour la question de la légitimité, la motion de Royal étant sortie première du chapeau, il est logique que l'ex candidate à la présidence puisse prétendre à la succession de son ex, François Hollande.
Le problême, c'est que Ségolène Royal avait "mis sa candidature au frigidaire" auparavant, ouvrant les spéculations sur un Premier Secrétaire qui aurait été Peillon ou Dray.
Peillon semblait un peu réticent, manquant pour certains observateurs de nototiété ou d'assise nationale, la candidature de Dray paraissait alors un peu plus probable. Revirement soudain, Ségolène se porte (ou se porterait) candidate à la candidature.
Les sondages effectués depuis le virage en tête de la motion C ont peut être incités cette dernière à se prononcer en sa propre faveur, clarifiant la situation et évitant surtout de se retrouver mise hors jeu par le biais des allainces de courant ou marginalisée une fois le siège attribué.
C'est de la manoeuvre politique, rien de choquant là dedans, et que les égos entrent dans la danse est logique, on ne se lance pas dans ce genre d'arène sans une bonne dose de "confiance en son propre destin".
La présidentielle, toute perdue qu'elle ait été, la (petite) victoire de sa motion, tout porte à légitimer cette démarche.
Le problême, c'est, au delà du revirement personnel, la définition politique qui sortira de ces petites stratégies.
Peut on prétendre à une gauche repositionnée clairement à gauche avec des Collomb et Valls ainsi qu'une ouverture allant jusqu'au Modem ?
Pour la question de la légitimité, la motion de Royal étant sortie première du chapeau, il est logique que l'ex candidate à la présidence puisse prétendre à la succession de son ex, François Hollande.
Le problême, c'est que Ségolène Royal avait "mis sa candidature au frigidaire" auparavant, ouvrant les spéculations sur un Premier Secrétaire qui aurait été Peillon ou Dray.
Peillon semblait un peu réticent, manquant pour certains observateurs de nototiété ou d'assise nationale, la candidature de Dray paraissait alors un peu plus probable. Revirement soudain, Ségolène se porte (ou se porterait) candidate à la candidature.
Les sondages effectués depuis le virage en tête de la motion C ont peut être incités cette dernière à se prononcer en sa propre faveur, clarifiant la situation et évitant surtout de se retrouver mise hors jeu par le biais des allainces de courant ou marginalisée une fois le siège attribué.
C'est de la manoeuvre politique, rien de choquant là dedans, et que les égos entrent dans la danse est logique, on ne se lance pas dans ce genre d'arène sans une bonne dose de "confiance en son propre destin".
La présidentielle, toute perdue qu'elle ait été, la (petite) victoire de sa motion, tout porte à légitimer cette démarche.
Le problême, c'est, au delà du revirement personnel, la définition politique qui sortira de ces petites stratégies.
Peut on prétendre à une gauche repositionnée clairement à gauche avec des Collomb et Valls ainsi qu'une ouverture allant jusqu'au Modem ?