Populisme en dessous de 0 degrés
Christine Boutin, ministre catho fervente et pilier de l'Opus Déi semble décidée à utiliser les vieilles méthodes héritées de son Église, faire le bonheur des gens à toute force, malgré eux s'il le faut.
Jadis, on s'embarquait charitablement pour étriper et convertir joyeusement de bons sauvages pour qu'ils sachent se tenir à table et récitent, pour le salut de leurs âmes immortelles, quelques "je vous salue Marie".
Quelques énregumènes se posaient bien la question de savoir si ces "bons sauvages "avaient une âme et , quand bien même cela aurait été le cas, était-il raisonnable de les convertir à grands coups de cannonières ?
Halte là, hérétique, assez de questions, c'est pour leur bien, plus tard, ils nous diront merci. Et hop, le débat était clos. Maaame Boutin utilise donc le même procédé envers les SDF. ces dertniers ne se rendent pas compte qu'elle ne veut que leur bien. Il fait froid, raflons les. Ils râleront peut être mais on ne les ramassera pas congelés au matin. Plus tard (une fois dessaoulés ?) ils nous remercieront.
Et le présinain partage cette conception "franchement, mame Chabot, comment on doit faire ? Hein ? les laisser mourir ou les accompagner au chaud"
Le populiste en chef remonte dans les sondages, ok, mais un petit coup de démagogie, ça ne fait jamais de mal et surtout ça ne l'a jamais arrêté.
Après, on demande à Fillon de déminer, un Fillon qui se dit trop attaché aux libertés pour contraindre mais qui, finement, se pose la question de la non assistance à personne en danger, rejoignat son boss et la dame patronesse dans l'argumentaire abject et populiste. Le gouvernement du gros bon sens à côté de chez vous a déjà la réponse, hein, mame Chabot ?
Enfermons, raflons, contraignons, mais dans le respect de l'humain, et surtout celui de la vie. Envisager des structures, des logements, autre chose que de l'urgence, et puis quoi encore ?
D'ailleurs, Boutin pense que les SDF jouent avec leur vie. Jouent ? Un peu comme des animaux, de grands enfants, les bons sauvages de nouveau ; en clair, ils sont trop irresponsables pour qu'on les laissent décider par eux même. Va en paix, mon fils, le gouvernement veille