La minute (absolument pas) nécessaire de Monsieur Lefebvre
Parait que le nano rencontre les ci devants estampillés "partenaires sociaux" demain, pour discuter avec eux de ce qu'il ne leur donnera pas.
Rencontre inutile en effet étant donné qu'au vu des parutions d'articles du jour, Sarkozy reste droit sur ses talonnettes, notamment sur la question du smic. Au mieux, il enfoncera un peu l'impôt sur le revenu, satisfaisant les vieilles marottes libérales tout en donnant l'impression "d'écouter et de tenir compte". Pas de baisse de TVA en vue non plus, TVA qui est pourtant acquitée par tous, mais, l'idéologie par définition est irrationnelle.
Au passage, pour cette histoire d'impôts supprimés au fur et à mesure, 1 article à lire.
Mais revenons au clown de service, nommé dans ce titre. Le toujours nuancé Lefebvre vient d'assimiler le comportement de certains sites -ici Beemotion, inconnu ou presque avant d'encourir les foudres du Grand Creux Luc Besson - à celui de dealers.
Plus loin dans sa déclaration journalière, il précise que, selon lui (ben oui, il a un avis sur tout le gars) les hébergeurs devraient vérifier les contenus à priori, et après, selon leur bon vouloir ou celui d'autres instances (suffit de faire varier les critères), hop, on valide ou pas. Un moyen efficace de mettre le net en coupe réglée (fou comme c'est pratique cette chasse au pirate). Quand l'interviewer, dans un sursaut d'audace étonnant pour un journaliste français lui précise que la LCEN interdit ces vérifications, le bon Lefebvre ne se démonte pas "je veux changer la loi".
Non, du Lefebvre, moi, j'en lirais tous les jours.
Au passage, Besson (Luc, pas Judas) se plaint du piratage. On le comprend, surtout que la propriété intellectuelle ça le touche de près, certains de ses "chefs d'oeuvres" ayant été l'objet de litiges sur les auteurs réels. Valable aussi pour Besson producteur, je me souviens d'une interview lors du lancement du guignolesque Banlieue 13 ou le replet réalisateur producteur évoquait son opus devant de pseudos journalistes, sans qu'aucun de ceux ci ne lui rappelle que son film existait déjà, qu'il s'appelait New York 1997 (qui lui était un grand film).
Ben oui, Luc, tu piratais peut être à l'insu de ton plein gré mais relis ton synopsis et revisionne le Carpenter, tu verras, l'idée est la même (l'aboutissement, non )