12 milliards d'euros de recettes fiscales en moins
Il y a certes des affaires plus importantes, les "JE - voeux" de Sarkozy, Aznar est il ou non le papa de Zohra Dati ou les noms des personnalités préférées des français, mais les affaires courantes, même si elles plombent cette période "aimons nous les uns les autres", enfin Israel et le Hamas mis à part, faut bien en parler un peu, non ?
On apprend donc de la part du "sympathique" Monsieur Woerth, dont la seule vue donne généralement l'envie d'une cure intensive de Prozac que le déficit budgétaire explose (oh ?) et que les recettes fiscales seront moindres que prévues (ce qui laisse augurer que le dit déficit explosera encore plus.
Le manque à gagner fiscal est évalué à environ 12 milliards d'euros. Bizarrement, entendant ce chiffre, j'ai du mal à ne pas le rapprocher de cette chère (très chère) TEPA et de son coût annuel de 15 milliards d'euros.
Rien à voir, viendra-t-on m'expliquer, crise, machin. Ouaip, sauf que le cadeau fiscal sera maintenu et que cette crise permet de faire passer n'importe quelle pilule. N'oublions pas que les prmeiers budgets de l'ère Sarko ont été bâtis alors que cette crise sévissait déjà "outre atlantique" comme on dit et que, pour l'ignorer, il fallait être au choix, dogmatique, cynique, incompétent ou crétin (j'aurais pu ajouter chroniqueur économique médiatique aussi).
Mais bon, il va donc falloir de la rigueur fiscale, parce que, faut arrêter l'hémorragie (que l'on ait soit même attaqué la fémorale, c'est une autre histoire). Et là, retour d'Éric Woerth, qui s'est certainement cassé une dent avant d'avaler la fève pour être de cette humeur, nous annonçant que "oui, le chomage explose, c'est triste, mais bon, économie, économie, on va quand même supprimer 30 000 postes de fonctionnaires".
Quelqu'un a parlé ce dogmatisme ?
Sinon, pour finir sur une bonne nouvelle, la ville de Paris et Bertrand Delanoé luttent activement pour le relogement des SDF et, ils sont efficaces, les bougres. La preuve, ils auraient trouvé un appart à Taslima Nasreen.
Par contre, le DAL, lui, voit ses manifestants se faire quelque peu maltraiter par les pandores
