François Fillon, Caliméro à Matignon
Bon, soyons francs, avec Fillon, on tient une de mes cibles favorites. Donc en cherchant ce que je pourrais bien écrire et en gardant un rapport avec l'actualité, une idée lumineuse me vint.Parlons du mèchu de la Sarthe.
Alors, Fillon, que dire de lui ? Existe -t-il réellement, du moins en tant que Premier Ministre ? De toute évidence non, étant donné ses récentes déclarations où il déplore l'hyperactivité de son little big boss
qui l'empêcherait d'exister.
Il aimerait bien, François, montrer qu'il est là, et que lui aussi est le chef de la majorité. Mais bon, avant, il doit demander l'autorisation à Sarko, à Guéant, peut être à Guaino.
Gênant pour l'autorité d'un Premier Ministre, non ? Surtout que, attention, François est un éternel rebelle, en 1968, il faisait le mur de son collège privé... Ça en jette, non ? Et rebelle, il l'est resté, pas seulement dans ses particularités capillaires.
Quand Galouzeau de Villepin, le faux noble (dixit François et d'autres) a viré le chatelain de la Sarthe, celui ci a été vexé et n'écoutant que son courage, ce chiraco-séguinisto-gaullo-social a filé chez Sarkozy, l'épouvantail libéral et ennemi juré à ce moment là du Chi. Un Sarko qui dit pourtant de notre Caliméro nouveau qu'il n'a jamais eu la moindre idée. Qu'importe, François a maintenant les yeux de Chimène pour Nico et l'aide à accoucher sa plate forme électorale, il théorise même l'effacement du rôle du PM.
Poste qu'il obtient en récompense. depuis, on ne le voit que rarement, jouant les Droopy dépités et annonçant la faillite de la France.
Pourtant, François est un grand politicien, selon lui la seule chose mémorable du gouvernement Chirac était sa réforme des retraites. Il avait sauvé le système par répartition, ni plus, ni moins, lui, le petit François, coureur automobile occasionnel. Raté, faut tout remettre à plat.
Quand il parle des manifs actuelles ou se profilant, il dit ne rien craindre, il ne voit pas de risques de contagion. Hum, doit être son flair qui parle.
Mais de toute façon, c'est pas sa faute, c'est Sarko qui l'embête, c'est vraiment trop injuste