Sarkozy choisit le directeur des Echos
Pour un dimanche, je pensais, naïvement, que je n'aurais pas de nouveautés à retranscrire, éventuellement un petit résumé de la semaine agitée que vient de vivre la sarkozie dans son ensemble.
Loupé, à côté de la plaque, fidèle à sa devise, le Soleil de TF1 fait encore parler de lui, en s'immisçant à nouveau dans des affaires de presse.
C'est peut être une des nouveautés qu'on aurait manqué dans le rapport Balladur. En plus de conduire la politique de la Nation, le petit Conducator contrôle la presse. Arghhh.
Bizarre, me rappelle encore la belle unanimité pour crier dictateur, populiste et autres amabilités mais c'était différent, il s'agissait du Vénézuela et de Chavez. Vénézuela où malgré les conférences ubuesques que tient l'ex putschiste, il existe des chaines d'opposition. Chaines ayant à l'occasion essayé de déclencher leur puputsch perso.
Dans notre pays des droits de l'homme, de RSF, rien de tout ça. L'omniprésident nomme les présentateurs prompteurs (bon, soyons honnêtes, il n'était que chef de l'UMP et ministre de l'intérieur à l'époque), ses anciens bras droits se retrouvent à la direction de TF1 (tiens encore la même chaîne).
Un directeur de radio, jadis célèbre pour ses empoignades avec l'alors Premier Secrétaire du PC (le défunt et drôlatique Georges Marchais) appelle l'Astre de Neuilly pour choisir ses journalistes, en toute indépendance, cela va de soi...
Dernière étape de cette mise sous tutelle des médias, lu aujourd'hui, dans RUE 89, le petit Nicolas vient d'annoncer la nomination du nouveau directeur des Echos. Pas de surprise, on reste entre gens de bonne compagnie puisque c'est l'encore directeur du Figaro, Nicolas Beytout qui récolte le hochet.
C'est qu'il a été patient Beytout, il se voyait bien à TF1 mais ça ne s'est pas fait. Alors, il a quand même sa ch'tite médaille pour bons et loyaux services et les Echos seront encore plus dans la ligne du parti qu'ils ne l'étaient déjà. En même temps, un des temples de l'orthodoxie néo libérale ne saurait être suspecté d'être un repaire de gauchistes couteau entre les dents.
De là à prendre ses ordres au Chateau...
Pas à dire la démocratie avance à grands pas par ici
http://www.rue89.com/2007/11/18/quabd-nicolas-sarkozy-recompose-le-paysage-de-la-presse
Loupé, à côté de la plaque, fidèle à sa devise, le Soleil de TF1 fait encore parler de lui, en s'immisçant à nouveau dans des affaires de presse.
C'est peut être une des nouveautés qu'on aurait manqué dans le rapport Balladur. En plus de conduire la politique de la Nation, le petit Conducator contrôle la presse. Arghhh.
Bizarre, me rappelle encore la belle unanimité pour crier dictateur, populiste et autres amabilités mais c'était différent, il s'agissait du Vénézuela et de Chavez. Vénézuela où malgré les conférences ubuesques que tient l'ex putschiste, il existe des chaines d'opposition. Chaines ayant à l'occasion essayé de déclencher leur puputsch perso.
Dans notre pays des droits de l'homme, de RSF, rien de tout ça. L'omniprésident nomme les présentateurs prompteurs (bon, soyons honnêtes, il n'était que chef de l'UMP et ministre de l'intérieur à l'époque), ses anciens bras droits se retrouvent à la direction de TF1 (tiens encore la même chaîne).
Un directeur de radio, jadis célèbre pour ses empoignades avec l'alors Premier Secrétaire du PC (le défunt et drôlatique Georges Marchais) appelle l'Astre de Neuilly pour choisir ses journalistes, en toute indépendance, cela va de soi...
Dernière étape de cette mise sous tutelle des médias, lu aujourd'hui, dans RUE 89, le petit Nicolas vient d'annoncer la nomination du nouveau directeur des Echos. Pas de surprise, on reste entre gens de bonne compagnie puisque c'est l'encore directeur du Figaro, Nicolas Beytout qui récolte le hochet.
C'est qu'il a été patient Beytout, il se voyait bien à TF1 mais ça ne s'est pas fait. Alors, il a quand même sa ch'tite médaille pour bons et loyaux services et les Echos seront encore plus dans la ligne du parti qu'ils ne l'étaient déjà. En même temps, un des temples de l'orthodoxie néo libérale ne saurait être suspecté d'être un repaire de gauchistes couteau entre les dents.
De là à prendre ses ordres au Chateau...
Pas à dire la démocratie avance à grands pas par ici
http://www.rue89.com/2007/11/18/quabd-nicolas-sarkozy-recompose-le-paysage-de-la-presse