Machiavel , rue de Solférino
La guéguerre des courants reprend donc de plus belle, nos "amis" umpistes nous qualifient d'antisarkozystes primaires (d'ailleurs, je le revendique fièrement), on voit que le PS et ses chefaillons comptent un bon nombre d'antiségolènistes primaires.
J'ai dit ce que je pensais de la candidature de Ségolène Royal dans un billet précédent, mais quand je vois se former un front Aubry/Hamon/Delanoé, étrange attelage, carpe et lapin, mi chèvre mi chou (lequel des trois finira dans la peau de celui qui se fait bouffer ?), j'aurais presque envie de tourner casaque à la vitesse d'un Besson moyen.
Pas pour virer chez Sarko, non, mais pour soutenir Royal (c'est dire) Ce petit jeu des alliances est débile; Surtout si l'on songe aux vacheries que se sont expédiées les têtes de motion entre elles (faut avouer que certains là dedans ont de très belles têtes de motions, de vainqueurs, c'est moins sûr).
On en revient une nouvelle fois à cette histoire de légitimité qui aurait voulu que Royal désigne Dray ou Peillon. Au lieu de celà, on va à nouveau donner dans le hollandisme (sans Hollande, ok), l'improbable synthèse entre un trio d'Isnogoud, dont le seul but est d'être chefs, chefs à tout prix, chefs surtout en évinçant Royal.
Un comportement qui n'est pas nouveau chez Delanoé et Aubry, qui sont quand même plus des chevaux de retours de la gauche que des poulains tout frais, mais qui est de mauvais augure chez Hamon que l'on voyait, moi le premier, en nouvel espoir du PS.
Continue comme ça, Benoit, et le sort de Montebourg te guette, éternel espoir pendant quelques temps, puis quasi inexistant ou presque du jour au lendemain.
Et dans tout ça, je vote pour qui, moi aux européennes,entre autres, sans parler des présidentielles de 2012 ?
Sérieusement, faut être salement maso pour continuer à supporter le PS en ce moment.