Un directeur d'école sanctionné pour refus de "base-élèves"

Publié le par Rébus


 La manie du flicage et du fichage sévit toujours en France, et il ne fait pas bon s'y opposer.

 Ok, le cas le plus médiatisé, celui d'Edvige, a fini par une pseudo victoire mais les autres fichiers sont toujours là (pseudo victoire car seul le nom est changé, les objectifs restants à peu près les mêmes).

 Tout aussi redoutable qu'un autre mais plus ancien, on trouve le fichier "base-élèves", le lien fournit vous conduira à la fiche wikipédia de ce machin où sont présentés les objectifs officiels ainsi que la polémique entourant la mise en place de ce fichier et les détournements d'usages possibles.

En attendant, des profs et des directeurs d'écoles se mobilisent depuis la création du bouzin et cette mobilisation est mal vue par les flics de l'Éducation, euh, l'Inspection Académique de son vrai nom.

Ainsi, l'Inspection Académique de l'Isère a courageusement sanctionné un directeur d'école (ben oui, d'où le titre) primaire. celui ci, pour refus d'obtempérer (ai failli mettre refus de collaborer) se voit retirer son titre de directeur.

Bienveillante quand même, l'Inspection lui permet, dans sa grande bonté (surtout en ces temps de manque de personnel), de continuer à exercer son métier d'instituteur.

Encore mieux, si le dirlo rebelle daigne se coucher publiquement avant le 27 mars et accepte de remplir l'odieux fichier, zou, envolée la sanction.

 Si je disais clairement ce que m'évoque le comportement des diverses inspections d'académie en France et leur servilité vis à vis des directives, je crois que je serais en plein point Godwin
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Et je dirais volontiers la même chose que toi, hélas !
Répondre
E
La résistance reste une lutte (totale) Le problème qui se pose : Comment faire preuve de solidarité ??@ +
Répondre
O
Honteux toujours ce chantage et pression de la part des académies, les ministères pousse à démolir le systéme educatif et toute rebellion, sous peine de perdre sa place, c'est la démocratie vu par Sarko
Répondre